Pavillon scolaire provisoire : la Cour de droit administratif et public rejette le recours des opposants et confirme la décision municipale.

Dans sa décision rendue le 1er juillet 2024, la Cour de droit administratif et public (CDAP) a rejeté intégralement le recours des opposants et a confirmé la décision octroyant un permis de construire pour un pavillon scolaire provisoire dans le parc de Prazqueron.

La Municipalité salue avec soulagement et satisfaction cette décision qui permettra aux enfants de la commune de bénéficier d’un lieu adapté pour leur scolarité jusqu’à la construction par l’association intercommunale (ASIGOS) du nouveau complexe scolaire aux Esserpys.

Dans son arrêt, la Cour écarte l’argument des recourants qui consistait à soutenir que le pavillon se situe en dehors de la zone constructible et qu’une autorisation spéciale de la Direction générale du territoire et du logement était nécessaire. Elle reconnaît ensuite que la zone litigieuse est affectée à des besoins publics, que les bâtiments scolaires répondent précisément à cette affectation et qu’il ne fait dès lors aucun doute que la réalisation du pavillon scolaire correspond à l’affectation de la zone d’installations (para -) publiques.

Le Tribunal considère ensuite que le fait que le pavillon se situe en dehors du périmètre d’implantation ne remet pas en cause l’octroi du permis de construire litigieux dès lors que celui-ci repose sur la délivrance d’une dérogation. Aux yeux du Tribunal, l’insuffisance des salles de classe ainsi que l’urgence à disposer de classes supplémentaires sont documentées et établies, et relèvent donc d’un intérêt public évident.

Le Tribunal reconnaît enfin que la Municipalité ne disposait d’aucune autre parcelle communale susceptible d’accueillir la construction litigieuse.

La Cour reconnaît ainsi que c’est à bon droit que la Municipalité a estimé qu’un motif d’intérêt public prépondérant justifiant l’octroi d’une dérogation pour la construction litigieuse, permettant ainsi la délivrance du permis de construire.

Les recourants disposent maintenant d’un délai de trente jours pour faire appel de cette décision auprès du Tribunal fédéral.

Renseignements pour la presse uniquement

Version PDF du communiqué à télécharger

Communiqué (PDF)